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Colok Traductions :: Sujet - Alerte sanitaire - 5 sociétés agroalimentaires poursuivies pour un trafic ...
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Posté le:
20-11-2008 22:34:02
Cinq sociétés agroalimentaires poursuivies pour un trafic présumé de viandes avariées
PARIS - Cinq sociétés du secteur agroalimentaire, dont les groupes Charal et Soviba, ont été récemment mises en examen pour "tromperie aggravée" dans le cadre d'une enquête sur un trafic présumé de viandes avariées avec un fabriquant de corned-beef de Cholet (Maine-et-Loire).
Parmi les mis en examen figurent la société Covi de Cholet, spécialisée dans la transformation des produits carnés, en tant que personne morale et son directeur, Patrice Bourigault.
Quatre de ses fournisseurs, les sociétés Charal, Soviba, Arcadie, et Desial sont également poursuivis en tant que personnes morales.
Soviba a démenti jeudi avoir livré à cette dernière des lots de viande "non conformes". "La mise en cause de lots non conformes de la société Charal chez Covi ne concerne en aucun cas la Soviba. Nous réaffirmons qu'à aucun moment Soviba n'a livré de lots non conformes à Covi", a dit l'entreprise à l'AFP.
Tous ont été mis en examen pour "tromperie aggravée, mise sur le marché de produits corrompus et mise sur le marché de denrées préjudiciables à la santé" par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy du pôle de santé publique de Paris, a précisé une source judiciaire.
La magistrate reproche à la société Covi d'avoir mis sur le marché des boites de corned-beef confectionnées à partir de chutes de viande avariées achetées, en connaissance de cause, à quatre fournisseurs qui auraient ainsi espéré pouvoir les écouler sur un "second marché", selon une source judiciaire.
Des perquisitions effectuées lors de l'enquête chez ces fournisseurs, notamment chez Charal, ont permis de retrouver des lots de viande avariée prêts à être livrés chez Covi pour la confection de corned-beef, a-t-on ajouté de même source.
"Il ne s'agit pas de viande avariée ou corrompue, mais de viande qui ne correspondait pas à leur destination", avait dit en janvier 2007 le directeur général de Charal, Jean Chavel, en précisant qu'il y avait eu "un défaut de composition concernant quelques produits" livrés à Covi.
Dans un communiqué, la Société Charal a précisé jeudi qu'elle manifestait depuis toujours "un engagement fort pour la qualité" en effectuant chaque année "200.000 contrôles bactériologiques et chimiques, ainsi que 2.500 audits externes et internes".
L'affaire avait débuté en 2006 par un contrôle vétérinaire chez Soviba où des stocks de steaks hachés avariés, à l'origine de l'intoxication de consommateurs, ont été découverts.
Cette première affaire, également instruite à Paris par la juge Bertella-Geffroy, avait entraîné à l'époque une série de contrôles vétérinaires annexes.
Lors de l'un de ces contrôles, réalisé le 22 novembre 2006 à la société Covi, les services vétérinaires ont découvert un important stock de lot de viandes congelées impropres à la consommation humaine.
Selon une source judiciaire, le directeur de Covi avait déjà été rappelé à l'ordre deux mois auparavant lors d'une précédente inspection vétérinaire.
Par mesure de précaution, environ 650.000 boîtes de corned-beef de cette société ont été rappelées en France en décembre et 550.O00 autres consignées en France et dans quatre autres pays européens (Grèce, Grande-Bretagne, Belgique, Irlande) à la suite du contrôle.
"La viande ne présente pas de danger pour la consommation humaine. Les risques biologiques sont très faibles parce que le processus de fabrication a stérilisé la viande", avait alors précisé le procureur de la République d'Angers, Brigitte Angibaud.
La juge Bertella-Geffroy a toutefois demandé une expertise judiciaire pour déterminer l'éventuelle dangerosité de la viande pour la santé humaine, selon une source judiciaire.
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